Une révision du cahier des charges AOP permettra à un fromage pasteurisé d’arborer le label au même titre que les véritables reblochons fermiers. Un signal alarmant envoyé au millier de produits AOP européens.
De prime abord, défendre le reblochon AOP au lait cru dans sa version originale, en rejetant la pasteurisation annoncée en 2021, pourrait sembler accessoire, mais c’est oublier que les signaux faibles sont souvent révélateurs de l’état d’une société. C’est ne pas voir que ce combat pour notre emblème régional, connu dans le monde entier, joue l’avenir de nos 468 produits sous appellation d’origine protégée (AOP), confrontés en France et ailleurs à la dure loi du marché, aux tentatives de contrefaçons et autres circonvolutions qui tentent de profiter de la belle vitrine que ces grands noms de la gastronomie représentent.
Le goût du terroir, le savoir-faire, la tradition, l’attachement au territoire, toutes ces qualités ne sont-elles pas l’apanage des appellations d’origine protégée ? Comme l’indique l’acronyme en trois lettres, l’esprit d’origine est central. C’est pourquoi la solide ossature administrative qui lui est corrélée est conçue comme une sorte de brevet public et permanent, pour traverser les époques en dépit des aléas économiques, dans un but de transmission. Champagne, roquefort, cognac, comté, grands vins… ne seraient plus rien et déjà copiés mille fois dans la jungle agroalimentaire sans l’arsenal juridico-administratif à la française au centre duquel l’efficacité du «cahier des charges» fait encore ses preuves sur le terrain de la défense de l’origine et de la qualité, érigée en principe.
Cette démarche, dont la loi du 6 mai 1919 pose les fondamentaux, a inspiré de nombreuses initiatives similaires à travers le monde dont la France demeure le navire amiral, et pourtant elle n’a de cesse de céder aux caprices des grands groupes industriels très présents dans les AOP fromagères. Sans vergogne et sans vision à long terme, elle saborde notre fameux reblochon en ouvrant le cahier des charges à la pasteurisation. En d’autres termes, en permettant à un machin plâtreux sans goût d’arborer le label au même titre que les véritables camemberts.
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Avr.1,2019
Pour la petite histoire, c’est en 1928 que René Laydernier (de la banque du même nom) sollicita Auguste Fournier pour la réalisation du téléphérique. L’inauguration eu lieu le 29 Juillet 1934 pour le plus grand bonheur des Anneciens et des touristes. Avec un record annuel de 69050 voyageurs transportés en 1948, la fréquentation s’est stabilisé entre 35000 et 45000 passages dans les années 60. Cette installation transportait 25 personnes sur une portée de 1525 m. Il fallait 7 minutes pour franchir les 800m de dénivelé et arriver à la station supérieure qui était aussi un hôtel fréquenté par une clientèle de luxe à la belle époque. Devant le coût exorbitant de sa mise aux normes de sécurité, l’exploitation cessa en 1984 et c’est en 1988 que les installations furent cédées pour un Franc symbolique à la commune de Veyrier. Depuis cette date, le bâtiment laissé à l’abandon s’est vite dégradé et il aura fallu un accident mortel au printemps 1998 pour décider de sa démolition. Il est quand même regrettable que les politiques ( le Syndicat du Lac, le Département et la Région ) aient pu trouvé 1.5 millions de Francs pour la démolition de ce patrimoine local qui aurait pu connaître un autre sort compte tenu de son intérêt touristique.
Face aux moqueries de ses amis, il a préféré garder l’anonymat. On comprend bien qu’il ne préfère pas fanfaronner sur tous les toits qu’il a payé 10,60 euros pour faire 50 km en 1h29. Même ma grand-mère avec son Aixam arrivait à le faire en 1h15 ! Et avec ma Peugeot 103 montée en Polini je mettais 45 min !
Voici une femme perdue de l’autre côté des océans, dans une société d’hommes rustres et machistes. En réalité, ceux-là s’apercevront que la Savoyarde est une dame de caractère. Elle travaille comme n’importe quel mâle et n’hésite pas à brandir son revolver pour défendre ses concessions. De plus, elle s’habille d’un pantalon, tenue plus commode que la robe pour gratter la terre alors que la loi californienne interdit aux femmes le port des habits du sexe masculin. Cela lui vaudra de multiples procès mais Marie est tenace et la cour du district de Jackson, prenant en considération le travail auquel elle se livrait, lui délivre un permis qui l’autorise à déroger à la loi.

