Category : Gastronomie

Le crozet challenge

Durant le confinement, nous avons lancé un challenge créatif pour occuper petits et grands : le crozet challenge. Le but est réaliser une oeuvre de façon pixelart à partir de pâtes savoyardes : les crozets !

Les créations ont été nombreuses est sont visibles sur nos comptes Facebook et Instagram avec le hashtag #crozetchallenge. Voici une sélection des 10 plus belles de ces œuvres :

Et en bonus une petite vidéo en Stop motion :

Une révision du cahier des charges AOP permettra à un fromage pasteurisé d’arborer le label au même titre que les véritables reblochons fermiers. Un signal alarmant envoyé au millier de produits AOP européens.

De prime abord, défendre le reblochon AOP au lait cru dans sa version originale, en rejetant la pasteurisation annoncée en 2021, pourrait sembler accessoire, mais c’est oublier que les signaux faibles sont souvent révélateurs de l’état d’une société. C’est ne pas voir que ce combat pour notre emblème régional, connu dans le monde entier, joue l’avenir de nos 468 produits sous appellation d’origine protégée (AOP), confrontés en France et ailleurs à la dure loi du marché, aux tentatives de contrefaçons et autres circonvolutions qui tentent de profiter de la belle vitrine que ces grands noms de la gastronomie représentent.

Le goût du terroir, le savoir-faire, la tradition, l’attachement au territoire, toutes ces qualités ne sont-elles pas l’apanage des appellations d’origine protégée ? Comme l’indique l’acronyme en trois lettres, l’esprit d’origine est central. C’est pourquoi la solide ossature administrative qui lui est corrélée est conçue comme une sorte de brevet public et permanent, pour traverser les époques en dépit des aléas économiques, dans un but de transmission. Champagne, roquefort, cognac, comté, grands vins… ne seraient plus rien et déjà copiés mille fois dans la jungle agroalimentaire sans l’arsenal juridico-administratif à la française au centre duquel l’efficacité du «cahier des charges» fait encore ses preuves sur le terrain de la défense de l’origine et de la qualité, érigée en principe.

Cette démarche, dont la loi du 6 mai 1919 pose les fondamentaux, a inspiré de nombreuses initiatives similaires à travers le monde dont la France demeure le navire amiral, et pourtant elle n’a de cesse de céder aux caprices des grands groupes industriels très présents dans les AOP fromagères. Sans vergogne et sans vision à long terme, elle saborde notre fameux reblochon en ouvrant le cahier des charges à la pasteurisation. En d’autres termes, en permettant à un machin plâtreux sans goût d’arborer le label au même titre que les véritables camemberts.

Vous allez en manger de la tradition !

La dernière campagne du Syndicat Interprofessionnel du Fromage Abondance (SIFA) n’était pas passée inaperçue avec son affiche représentant un pépé avec une fourche et le slogan « Vous allez en manger de la tradition ! ».

Pour continuer à promouvoir leur fromage, ils proposent gratuitement un autocollant décalé « Pépé à bord » qui reprend le même visuel. Pour le recevoir, il vous suffit de leur faire la demande par mail à cette adresse : contact@fromageabondance.fr

Entre nos stickers Envoiedugros, ceux du reblochon fermier et celui là, on ne risque pas de passer inaperçus !

Déjà lauréate d’une médaille d’or, décrochée au concours général agricole de Paris, la Rousse du Mont Blanc s’est vu décerner le titre de meilleure bière ambrée au monde lors des World Beer Awards, l’un des deux concours mondiaux qui fait référence dans le monde de la bière.

A noter, que c’est la seule bière française distinguée lors de ce concours : voir le classement complet sur www.worldbeerawards.com

Ce n’est pas étonnant de voir cette distinction pour la brasserie du Mont-Blanc quand on sait que la qualité d’une bière est en grande partie due à la pureté et à la qualité de son eau. Ils captent ainsi l’ eau des glaciers du Mont-Blanc, celle de la source de l’Enchapleuze  à 2074 mètres d’altitude.

Maintenant, on ne demande qu’à jouer au biérologue et à la déguster ! Cependant on ne s’est pas étonné que « La verte au génépi » n’ai pas reçu de distinction …

Et rendez-vous dans quelques semaines pour un article sur l’histoire des bière en Savoie.

Quelques conseils avant de partir ramasser du génépi

En moins d’une semaine, 2 ramasseurs de génépi ont fait une chute mortelle.  C’est sûr que le génépi ne pousse qu’au dessus de 2000 m d’altitude et pas forcement au bord des chemins. Alors puisqu’on est en pleine période pour ramasser le génépi, voici quelques conseils avant de vous aventurer :

– Il est déjà plus prudent de boire un coup de génépi ou de gnôle  une fois rentré et non pas avant d’y aller !

– Sachez également qu’il est interdit de les arracher. Seule la tige du brin doit être coupée, donc munissez vous d’un opinel.

– Pensez également à compter les brins au fur et à mesure car la cueillette du génépi est limitée à 100 brins par personne et interdite dans certains coins. Attention car l’amende est salée !

 

La recette classique :

Faire macérer 40 brins de génépi avec 40 morceaux de sucre pendant 40 jours dans 1 litre d’alcool à 45° neutre (sans goût). Les anciens prenaient de la gnôle faite à partir du marc de raisin, c’est celle qui a le moins de goût. Filtrer puis mettre en bouteilles.

 

Le mot d’envoie du gros : mettez un peu moins de sucre pour avoir mieux le goût du génépi, 30 morceaux suffisent.  Pour ceux qui utilisent de l’alcool à 90° non dénaturé, c’est à dire non camphré par le pharmacien, il faut ajouter la même quantité d’eau pour descendre le degré d’alcool à 45°. Par contre nous vous conseillons de  bouillir cette eau avant pour éviter que l’alcool se trouble.

 

Bonne cueillette !

Le retour des étiquettes à gnôle !

Suite à une forte demande, nous remettons en ligne nos étiquettes à gnôle spécialement conçues pour les bouteilles de Perrier.

En effet, beaucoup d’amateurs de gnôle stockent leur précieux liquide dans des bouteilles de Perrier en verre. On ne peut pas dire que c’est une tradition, mais presque ! Cependant, malgré l’expérience, il peut nous nous arriver de se tromper de gnôle, voir même de servir un grand verre de gnôle à son petit filleul en croyant que c’était de l’eau gazeuse. Pour éviter cet incident, vous pouvez imprimer nos étiquettes sur la page « Gastronomie – La gnole » de notre site.

Et s’il en manque, n’hésitez pas à nous faire la demande en commentaire de cet article.

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