La nombriscoliose, pathologie dont le principal symptôme est d’avoir le nombril qui s’éloigne progressivement de la colonne vertébrale, a presque doublé en 20 ans. Les dernières statistiques nous montrent que les savoyards en sont de plus en plus atteints, notamment les plus jeunes.
La cause principale n’est pas seulement due aux plats savoyards riches en matières grasses car les anciens en étaient friands aussi, mais plutôt du petit verre de gnôle à la fin du repas qui se fait de plus en plus rare. « Maintenant les jeunes ont peur de boire de la gnôle, ils vont boire du whisky », disait le bouilleur de cru Jean Roullet. En effet, les anciens savent bien que ça dissous le cholestérol et que ça aide à digérer ! Attention tout de même, il faut en boire souvent mais avec modération.
Une autre raison est que les anciens se dépensaient plus. La gnôle ça se méritait, il fallait ramasser les fruits, les broyer, puis transporter les fûts de 120 litres jusqu’au bouilleur de cru avant de rapporter chez soi les jerricanes du précieux liquide ! Le ministère de la santé nous bassine avec le slogan « Manger, Bouger », mais c’est exactement ce qu’on applique quand on va faire sa gnôle ! Mais les politiciens ont préféré abolir les privilèges et nous imposer d’acheter de la gnôle avec des grandes étiquettes à Carrefour ! Ça sera de la daube mais on en boira quand même.
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Ha ha ha, excellent ! « La gnôle c’est mon médicament » disait notre bouilleur de cru national !
OUI ! On en boira quand même !
Grace à votre article, je vais pouvoir mettre un nom sur mon problème. Qui ne le sera plus longtemps car je compte entamer, de façon intensive, le seul traitement que préconisaient les anciens…
Si ça peut vous rassurer, ici en Alsace nous sommes aussi touchés de plein fouet !